Il n’y a pas d’âge pour être heureux… professionnellement. Et on comprend aisément ce besoin quand on sait que l’on va passer plusieurs dizaines d’années à travailler. Néanmoins, une erreur de parcours, une désillusion professionnelle, une envie de changement ou de challenge peut conduire à vouloir changer de voie. Et cela peut subvenir à n’importe quel âge, 30, 40 ou même 50 ans ! Il n’y a donc pas d’âge idéal pour se reconvertir, car chaque génération a ses propres besoins.
Prendre la décision d’entamer une démarche de reconversion professionnelle fait suite à une raison bien spécifique. Envie de changer de métier ou de gagner plus, un licenciement, travailler dans un autre environnement, équilibrer vie pro et vie perso… la motivation est propre à chacun et chacune d’entre nous. Et il ne faut pas croire que telle ou telle raison est liée à un âge précis !
Toute personne qui exerce un métier peut être amenée à donner un autre tournant à sa carrière, qu’elle ait 25, 30, 40, 50 ans ou plus. Se faire congédier peut arriver à tout le monde et à n’importe quel âge, tout comme un changement de vie personnelle involontaire qui oblige à se reconvertir.
Aujourd’hui, pour beaucoup, l’épanouissement au travail prime avant toute autre chose. Et ce sentiment n’est pas générationnel, car il touche un grand nombre d’actifs de toutes les tranches d’âge. Citons les trentenaires (entre autres) qui ne veulent plus être constamment connectés à leur travail ou les quinquagénaires qui souhaitent terminer leur vie professionnelle dans un cadre plus tranquille.
Conclusion : il n’y a donc pas d’âge idéal pour se reconvertir. Le principal étant tout simplement de trouver SA voie.
Il y a plusieurs points sur lesquels vous ne devez pas déroger pour une reconversion et qui ne dépendent pas de l’âge. Il s’agit de la capacité, de la motivation et de l’adaptation.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Eh bien, que vous êtes en mesure d’apprendre un nouveau métier, et ce, en intégrant une formation. En effet, toute reconversion, quel que soit l’âge, nécessite d’acquérir des connaissances et des compétences pour être dans la capacité d’exercer le métier que vous aurez choisi. Se former est garant de votre volonté à vous investir pleinement dans votre nouvelle activité professionnelle.
Se reconvertir à 30, 40 ou 50 ans demande de la motivation. Vous allez passer par plusieurs étapes, certaines plus longues que d’autres. Vous rencontrerez peut-être des obstacles. Vous devrez peut-être orienter votre projet différemment en cours de route. Votre formation vous remettra le nez dans les études et il faudra apprendre de nouveau, comme à l’école. Et il est vrai que ce n’est pas forcément chose facile lorsque sa scolarité remonte à quelques années, voire à plusieurs dizaines d’années.
Se reconvertir à tout âge, oui, mais pas n’importe comment. Le marché du travail est en constante évolution, et ça, c’est un détail très important à considérer dans un processus de réorientation professionnelle. Pour arriver au bout de votre projet, il est indispensable de vous assurer que vous ne vous engagez pas dans une voie sans débouchés. Une étude du marché de l’emploi et une enquête métier vous permettront d’orienter vos différents choix.
À 30 ans, le monde du travail commence à être un peu moins nébuleux. Vous avez accumulé quelques expériences à travers vos stages pendant vos études et vos premiers emplois. Toutefois, tout n’est pas comme vous l’imaginiez et vous doutez de la voie que vous avez choisie. Se lancer dans une nouvelle carrière est alors un moyen pour être plus en phase avec vos souhaits concernant le monde professionnel. En outre, c’est un âge idéal pour se reconvertir, et ce, pour plusieurs raisons.
Pour les actifs de la trentaine qui n’ont pas encore d’enfant ou qui ont un tout-petit, il est plus facile d’entreprendre des changements sans bouleverser toute la famille et son organisation. De même, pour celles et ceux qui n’ont pas encore en tête un projet immobilier, le côté financier est peut-être moins pesant, car il n’y a pas de crédit à rembourser. Et puis, à 30 ans, on déborde d’énergie, on profite de la vie avant, justement, d’avoir certaines responsabilités. L’âge adéquat pour saisir des opportunités professionnelles.
Qui n’a jamais entendu parler de la crise de la quarantaine ? Une remise en question personnelle, mais aussi professionnelle. À 40 ans, il n’est pas rare de vouloir relancer sa carrière, vérifier que l’on est encore « dans le coup » et capable d’amorcer de nouvelles choses. Avec au moins une quinzaine d’années d’expérience professionnelle, vous avez cumulé assez de compétences et de connaissances pour vous réorienter. Des atouts que vous pouvez mettre à profit dans un autre métier. La reconversion à 40 ans est idéale pour se challenger et pour maîtriser pleinement sa carrière.
Retrouver du travail à ou après 50 ans peut faire peur, car il y a toujours cette question : « Une entreprise voudra-t-elle me recruter malgré mon âge ? » Les actifs de 50 ans et plus, les séniors, ont une force : leur âge. À la cinquantaine, vous avez de l’expérience, de nombreuses compétences et une certaine maturité, c’est indéniable. Vous êtes un(e) expert(e) dans votre domaine, et ça, c’est un vrai plus pour les entreprises.
En plus, vos enfants sont partis de la maison, le prêt de votre logement est remboursé ou touche à sa fin. Vous avez beaucoup moins de responsabilités ou de charges. De ce fait, 50 ans est l’âge idéal pour se reconvertir. Mais pas seulement : se reconvertir dans un métier en lien avec une envie professionnelle longtemps mise de côté.
Que vous ayez la trentaine, la quarantaine ou la cinquantaine, plusieurs dispositifs sont là pour vous donner un coup de pouce dans votre démarche de reconversion.
Établir un bilan de son parcours professionnel et personnel, voilà certainement le premier pas avant de changer de métier, peu importe votre âge. Le bilan de compétences est idéal pour faire le point sur ses compétences donc, mais aussi sur ses connaissances, ses aptitudes, ses motivations, ses forces, ses faiblesses, ses besoins, ses envies, et ce, à tout âge. Mais surtout, il pose un regard objectif sur vous. Grâce à ce dispositif, vous avez toutes les cartes en main pour atteindre votre nouvel objectif professionnel.
Le CPF est un compte personnel de droits à la formation que détient chaque personne qui entre dans la vie active. Alimenté annuellement à hauteur de 500 euros et plafonné à 5 000 euros, le compte personnel de formation permet d’ouvrir le champ des possibles en matière de reconversion professionnelle, quel que soit votre âge. Formation longue ou courte, en présentiel ou à distance, il suffit qu’elle soit éligible au CPF pour obtenir un financement total ou partiel. À 30, 40 ou 50 ans, c’est une aide non négligeable.
Là aussi, tous les âges sont concernés par le projet de transition professionnelle et le plan de développement des compétences. Dispositifs destinés aux collaborateurs et collaboratrices des entreprises, ils leur permettent de suivre une formation dont le coût est pris en charge par l’employeur. Se reconvertir à tout âge est donc possible avec le soutien de son entreprise.
Les demandeurs et demandeuses d’emploi de 30, 40 ou 50 ans ou plus, qui veulent se reconvertir, peuvent solliciter une aide auprès de Pôle emploi. Cette aide s’appelle l’AIF, l’aide individuelle à la formation. Le dossier est à compléter avec un conseiller ou une conseillère.
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