Impliqué(e) dans vos missions, des résultats plus qu’honorables, participation à la vie de votre entreprise, toujours à cœur d’aider les autres, voilà comment vos collègues vous décrivent. Pourtant, votre entreprise reste de marbre face à toutes vos actions. Voilà un exemple typique de manque de reconnaissance au travail. Bien que vous aimiez votre métier, cela commence réellement à vous peser et entraîne un véritable mal-être professionnel. Voici comment y remédier.
Se sentir épanoui dans son travail est primordial, surtout que l’on passe au minimum un tiers de sa journée dans son entreprise. Cet épanouissement se traduit par plusieurs choses et notamment par le besoin de reconnaissance de son employeur. En effet, savoir que notre travail est utile nous permet de conserver une certaine motivation et un certain engagement, et d’éprouver un réel sentiment d’appartenance à l’entreprise.
Le manque de reconnaissance professionnelle est source de mal-être, de souffrance, puisqu’on a l’impression que tout ce que l’on fait n’a pas de sens. Une situation difficile à vivre au quotidien, et sur le long terme bien sûr, qui entraîne des répercussions psychiques et physiques. Baisse de la confiance en soi, de la productivité, risque de burn-out, troubles du sommeil… ne sont que quelques exemples de maux liés au manque de reconnaissance au travail.
Une entreprise a donc un rôle important dans le bien-être de ses salariés et la reconnaissance fait indubitablement partie de ses actions.
Vous allez le constater, dans les 4 formes de reconnaissance au travail citées ci-après, l’aspect monétaire n’est pas du tout évoqué. Et pour cause. Aujourd’hui, la rémunération, les primes, les augmentations et autres contributions financières ne sont plus les seules sources de gratitude attendues par les salariés. Pour être bien au travail, c’est un tout où le manque de reconnaissance de l’employeur est la bête noire.
Avant d’être un(e) salarié(e), vous êtes une personne ! Une reconnaissance en tant que telle est déjà la première chose qu’attend chacun d’entre nous, et ce, dans n’importe quel domaine. Le monde professionnel ne fait donc pas exception. Vous n’êtes pas un robot ni une machine, vous avez des émotions qui influent sur votre quotidien, votre comportement, sans que cela soit volontaire bien entendu. À l’entreprise d’être bienveillante et de faire passer l’humain avant tout.
Pour être opérationnel(le) dans votre travail, vous avez acquis des compétences et des connaissances pour lesquelles vous avez été embauché(e). L’entreprise reconnaît de ce fait votre aptitude à mener à bien les tâches qu’elle vous confie… et ne doit pas oublier de vous le rappeler. C’est un manque de reconnaissance au travail si elle ne le fait pas, sans compter qu’au fil des mois et des années, vous développez vos compétences et en acquérez d’autres.
Dans votre entreprise, vous n’êtes pas censé être un(e) simple exécutant(e) : vous êtes un membre à part entière qui contribue à sa prospérité et à sa pérennité. Votre manager, votre hiérarchie doit reconnaître votre investissement et vous le dire, vous le montrer, vous prouver que tout ce que vous entreprenez au quotidien porte ses fruits et que vous ne travaillez pas pour rien.
Le manque de reconnaissance au travail passe aussi par l’absence de retour des résultats qu’obtient un collaborateur. Quel que soit le service dans lequel vous êtes, vous avez des objectifs à atteindre, objectifs fixés par votre hiérarchie d’ailleurs. Si vos résultats sont probants, voire dépassent les attentes de votre employeur, ce dernier ne peut rester sans rien dire. Féliciter et gratifier les performances garantissent la motivation et l’engagement des salariés.
Ne vous laissez pas abattre par le manque de reconnaissance de votre employeur ! Prenez les choses en main pour que certaines de vos actions ne passent pas inaperçues.
Personne n’est reconnaissant envers vous ? Qu’à cela ne tienne, faites-le à la place des autres ! Alors non, il n’est pas étrange ou narcissique de s’autocongratuler face à ses réussites ou à ses bonnes actions. C’est bon à la fois pour l’égo, pour le moral et pour la confiance en soi. Vous avez dépassé vos objectifs trimestriels ? Un client vous a félicité(e) pour votre travail ? Votre projet a rencontré un franc succès ? Bravo ! Vous n’avez pas travaillé pour rien et vous avez parfaitement le droit de vous féliciter ET de vous récompenser. Une sortie, un bon resto, une séance shopping… faites-vous plaisir, car vous le méritez !
Le besoin de reconnaissance est humain et nécessaire pour avoir une certaine qualité de vie au travail. Ce n’est pas parce que le manque de reconnaissance au travail vous impacte personnellement que vous devez avoir la même réaction avec votre entourage professionnel. N’hésitez donc pas à éprouver de la gratitude envers vos collègues, et ce, sans attendre quelque retour que ce soit. Sachez simplement qu’un tel acte peut aider à faire prendre conscience à certains collaborateurs du manque de reconnaissance avéré envers vous, voire qui règne dans l’ensemble de l’entreprise.
Le manque de reconnaissance de votre entreprise vous fait clairement douter de vos compétences et de vos capacités. Pour être fixé(e), pourquoi ne pas demander un retour sur votre travail auprès de vos collègues ou d’autres services avec qui vous travaillez ? Peut-être qu’il y a effectivement quelque chose qui cloche… ou pas du tout ! S’il n’y a rien qui explique cette absence de reconnaissance, il est alors temps d’exprimer votre incompréhension vers la personne la plus à même de vous éclairer : votre responsable de service.
Si rien ne justifie le manque de reconnaissance dans votre travail, ne laissez pas les choses s’envenimer au risque d’aggraver votre santé mentale et/ou physique. Allez voir votre N+1 et abordez la question sans détour. Soyez franc(he) et demandez-lui pourquoi. Pour lui montrer que votre requête est parfaitement fondée, établissez une liste de toutes les fois où une reconnaissance aurait été opportune, mais où rien ne s’est passé. Par exemple, un gain de productivité ou un démarchage plus efficace grâce à un process que vous avez mis en place, etc.
Devant le fait accompli, votre manager ne pourra pas nier les faits. Soit il reconnaît son manque de gratitude envers vous et vous garantit de faire attention à l’avenir, soit il ne comprend pas ce besoin de reconnaissance. Si tel est le cas, ne vous freinez pas dans votre action et évoquez le sujet avec les ressources humaines afin que vous retrouviez une qualité de vie dans votre travail, la motivation et l’envie.
Malgré les différentes actions menées, le manque de reconnaissance au travail est toujours là. Une situation que vous ne supportez plus et à laquelle vous êtes en mesure de remédier en quittant votre entreprise.
Pour ce faire, deux possibilités : démissionner ou demander une rupture conventionnelle, deux ruptures de contrat de travail qui concernent les salariés en CDI. C’est votre cas ? N’hésitez plus ! Le choix de l’une ou l’autre dépend bien sûr de vos attentes ou de vos besoins : êtes-vous pressé(e) de partir ? Avez-vous l’énergie suffisante pour amorcer des négociations ? Avez-vous un projet professionnel en tête qui demande un apport financier ? Désirez-vous bénéficier des allocations chômage afin d’avoir une sécurité financière le temps de faire le point ? Autant de questions à vous poser qui feront certainement pencher la balance entre la rupture conventionnelle et la démission.
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