Alors que certaines personnes apprécient le travail en équipe, d’autres préfèrent rester seules. Qu’elles aient besoin de plus d’autonomie, de flexibilité, de liberté ou de calme, qu’elles estiment être bien plus productives ainsi ou alors qu’elles soient sujettes à une grande timidité, elles s’épanouissent davantage dans une activité professionnelle solitaire. Heureusement, le monde du travail offre un large choix de carrières pour limiter les interactions sociales. Même Pas Cap! a ainsi sélectionné 10 idées de métiers pour celles et ceux qui veulent travailler seul·e, où le relationnel (parce qu’il y en aura un minimum quand même !) reste restreint.
Première idée de métier pour travailler seul·e : le secteur de l’artisanat. C’est un domaine d’activité qui connaît un véritable succès depuis plusieurs années maintenant. On ne recense plus le nombre d’actifs qui ont trouvé leur bonheur dans une reconversion en artisan ou artisane. Céramiste, fleuriste, électricien·ne, maroquinier·ère, boulanger·ère… avec plus de 250 métiers liés l’artisanat, il y a l’embarras du choix !
En outre, ces métiers sont parfaitement adaptés pour celles et ceux qui n’apprécient pas le travail en équipe. En effet, bon nombre d’artisans et d’artisanes, installé·es à leur compte, travaillent seul·es et le vivent très bien ! Elles/ils gèrent leur activité de A à Z et développent de multiples compétences : gestion d’entreprise, fabrication, négociation, comptabilité, aspect commercial, service après-vente… Les professionnel·les de l’artisanat jouissent d’une certaine liberté d’organisation dans leur quotidien. Un aspect qui convainc de plus en plus de salarié·es à se reconvertir dans cette branche pour davantage maîtriser leur vie professionnelle.
Vous aimez conduire ? Les longues distances ne vous font pas peur ? Vous possédez une bonne endurance physique ? Cap sur le métier de chauffeur routier ! Avec lui, les interactions sont restreintes. Après avoir reçu son plan de transport, il/elle part sur les routes seul·e dans son camion. Selon la destination, le trajet peut durer de plusieurs heures à plusieurs jours, limitant les contacts avec les autres. Le/la chauffeur·euse routier·ère planifie ses trajets et ses arrêts selon ses contraintes de livraison et ses besoins, sans devoir faire en fonction de sa, son ou ses collègues. Une tranquillité d’esprit appréciable pour une personne qui préfère travailler seule.
Le métier de consultant·e SEO est particulièrement adapté à celles et ceux qui souhaitent travailler seul·es. En tant que spécialiste en référencement naturel, ce ou cette professionel·le du web bénéficie d’une indépendance et d’une flexibilité avérées. Travaillant souvent en freelance, elle/il peut organiser ses journées comme elle/il l’entend, selon ses obligations et besoins. L’analyse des données, la recherche de mots-clés et la création de stratégies SEO sont des tâches parfaitement compatibles avec un travail en solo. De plus, le fait d’être indépendant·e offre la possibilité de choisir ses propres clients et clientes. Et ça, c’est un vrai plus pour une vie pro épanouie. En étant freelance, aucun risque d’être interrompu·e constamment par ses collègues de bureau. Devenir consultant·e SEO indépendant est une idée de métier à explorer pour qui veut éviter le travail en équipe.
Les missions du développeur ou de la développeuse informatique, comme le développement de logiciels et de systèmes informatiques ou encore la correction de bugs, requièrent un environnement professionnel calme. De ce fait, exercer ce métier seul·e est un avantage pour ne pas être distrait·e par des éléments extérieurs. C’est ce qu’offre, notamment, le statut de développeur/développeuse informatique freelance. En effet, ce métier est accessible sans problème pour les personnes qui désirent s’installer à leur compte. Elles peuvent ainsi gérer leurs missions sans devoir en référer à autrui, travailler sans se sentir obligé·e de parler avec qui que ce soit, de sélectionner des projets qui les intéressent réellement. Des avantages qui incitent les féru·es d’informatique à opter pour cette carrière. Pour celles et ceux qui cherchent une vie professionnelle alliant indépendance et créativité technique, le métier de développeur·se informatique est une option plus qu’intéressante.
Pour un infirmier ou une infirmière qui préfère travailler sans supervision, mais sans pour autant être isolé·e, il existe un moyen : devenir infirmier ou infirmière à domicile. Au lieu de travailler au sein d’une structure de santé (clinique, hôpital, centre médical…), elle/il se rend directement au domicile des patientes et patients pour prodiguer les soins nécessaires. Cette proximité permet de créer une relation de confiance et durable avec les malades, permettant un suivi plus attentif et des soins plus adaptés à chacun et chacune. Le cadre de travail, souvent calme, favorise une meilleure concentration sur les soins apportés, loin de l’agitation, du stress et de la pression qui peuvent exister au sein des établissements médicaux.
Si l’empathie, l’écoute, le sens du contact, la rigueur, la patience et la bienveillance vous caractérisent, si le domaine de la santé vous attire, et si vous aspirez à travailler seul·e, infirmier·ère à domicile est une idée à creuser.
Le jardinier ou la jardinière paysagiste s’occupe de la conception, de l’aménagement et de l’entretien des parcs, des jardins et de divers autres espaces verts. Cette voie convient parfaitement à celles et ceux qui aiment travailler en plein air et qui possèdent une très bonne connaissance des plantes et des fleurs. Mais le métier de jardinier·ère paysagiste plaira aussi aux individus qui ont un penchant pour le travail en solitaire. Qu’elle ou il dépende d’une collectivité ou exerce en tant qu’indépendant·e, le déroulement du projet se fait généralement seul·e. Les principales interactions ont lieu avec les client·es en vue de prendre connaissance de leur demande, de cibler parfaitement leurs besoins et de leur soumettre une proposition détaillée du projet. Ensuite, sur le terrain, le jardinier ou la jardinière paysagiste effectue sa mission seul·e, tout en apportant sa touche personnelle.
En recherche d’un travail loin du tumulte urbain, au plus près de la nature et sans avoir de collègue à ses côtés ? Le métier de garde forestier·ère s’y prête plutôt bien ! Surveillance de la faune et de la flore, entretien des sentiers, conservation des espèces protégées, prévention des incendies, devoir d’information auprès du public, telles sont les missions inhérentes à ce ou cette protecteurice de l’environnement naturel dont elle/il a la charge. La plus grande partie de son travail s’effectue en solo, mais elle/il reste quand même en relation avec ses collègues pour échanger sur certains questionnements ou problèmes. Choisir de devenir garde forestier·ère permet donc non seulement de travailler seul·e, mais aussi d’avoir une observation plus fine de celle-ci.
S’il y a bien un métier solitaire, c’est celui de gardien ou gardienne de nuit. Elle/il a la charge de la surveillance et de la sécurité d’un bâtiment la nuit (magasin, local, bureaux, entrepôt, usine, chantier, résidence…). La/le gardien·ne de nuit effectue des rondes régulières et surveille les systèmes de sécurité, reste en constante vigilance et doit réagir rapidement en cas de problème ou d’urgence. En plus de travailler seul·e, elle/il ne risque pas non plus de rencontrer des individus, puisque tout le monde est déjà parti ! Les interactions sont donc inexistantes. Et ça, c’est un point à prendre en compte, car travailler seul·e ne signifie pas nécessairement vouloir éviter tout contact. Et là, il n’y aura vraiment aucun interlocuteur et aucune interlocutrice pour discuter !
Le/la toiletteur·euse pour animaux s’occupe de l’hygiène et de l’apparence des animaux, principalement les chiens et les chats. Ce métier, propice à une activité en solo, peut se pratiquer à domicile ou dans un salon. Le/la toiletteur·euse lave, tond et coiffe les animaux, veillant à leur confort et à leur bien-être. Ce travail demande une grande patience, une affection particulière pour ces compagnons à quatre pattes, bien sûr, et une bonne connaissance des techniques de toilettage. Exercer le métier de toiletteur·euse pour animaux seul·e favorise la création d’une relation de confiance avec les chiens et les chats – ainsi qu’avec leurs propriétaires –, mais aussi la mise en place d’une ambiance calme et apaisante, essentielle pour les rassurer et rendre l’expérience agréable pour eux.
Le rôle du traducteur et de la traductrice est de convertir tout type de document (rapports, manuscrits, comptes-rendus…) d’une langue à une autre. Ce métier requiert bien évidemment une excellente maîtrise d’une ou plusieurs langues, mais aussi de la rigueur, de la minutie et de l’autonomie. Ce/cette professionnel·le exerce, en très grande majorité, en tant qu’indépendant·e et réalise ses missions depuis son domicile. Ainsi, pour celui ou celle qui désire travailler seul·e, cette voie est idéale. Mais il faut savoir que ce métier demande, malgré tout, un minimum d’interaction : un échange téléphonique peut avoir lieu lors d’une proposition de mission, notamment. Ensuite, tout le reste se déroule par écrit (questions, envoi des documents à traduire par mail…).
Les traducteurs et traductrices peuvent se spécialiser, par exemple, dans le domaine de la santé, du tourisme ou encore de la littérature. Un bon moyen pour apporter une valeur ajoutée à son activité et se distinguer en tant expert·e.
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