Parmi les grands consommateurs de chocolat, je nomme les Français ! Noir, au lait, gâteaux, mousse, crème… le chocolat se décline en une infinité de possibilités gourmandes et se consomme en plus tout au long de l’année. Devenir chocolatier pour sa reconversion offre donc de réelles opportunités professionnelles pour celui ou celle qui désire changer de métier. Missions, formations et débouchés, voici tout ce qu’il faut savoir pour devenir chocolatier.
Le chocolatier réalise toutes sortes de créations à partir de la même matière première : le cacao. Il le décline ensuite en une multitude de gourmandises chocolatées. Bonbons, gâteaux, pâtisseries, truffes, mousses… devenir chocolatier permet de bénéficier d’un immense terrain de jeux pour laisser libre cours à son imagination. Et il vrai que les amateurs de chocolat ont plus que l’embarras du choix lorsqu’ils rentrent dans une chocolaterie.
En plus de choisir le cacao, le chocolatier sélectionne minutieusement les autres ingrédients qui composeront ses créations (noisettes, amandes…). Lorsqu’il a tout ce qu’il lui faut, il prépare la pâte, incorpore la garniture et surveille la cuisson. Une fois toutes ces étapes effectuées, il s’occupe de conditionner ses chocolats puis de les vendre.
La concurrence est rude dans le monde du chocolat ! Pour se démarquer des autres et fidéliser sa clientèle, le chocolatier doit se doter d’un certain savoir-faire, d’une certaine créativité et d’une certaine originalité. Il est également important qu’il ne reste pas sur ses acquis : il doit pouvoir se réinventer afin de toujours surprendre ses clients. Bien sûr, la minutie est indispensable pour réaliser de belles créations. Citons aussi la patience et la persévérance, deux qualités pour faire face à d’éventuels échecs. Car, oui, chaque réalisation n’est pas forcément réussie du premier coup. Il faut s’entraîner encore et encore pour atteindre la perfection.
Devenir chocolatier demande aussi de connaître parfaitement les différentes techniques du travail du chocolat telles que le tempérage ou le glaçage. Enfin, autre qualité à avoir : la fibre commerciale. Eh oui, pour faire tourner son commerce, ce professionnel des métiers de bouche doit savoir conseiller les personnes qui se présentent dans sa boutique et les convaincre que ses chocolats sont les meilleurs.
Le CAP chocolatier confiseur est la formation la plus adaptée pour devenir chocolatier pour sa reconversion. Elle se déroule en deux ans et allie théorie et pratique. Néanmoins, ce n’est pas le seul diplôme valable pour exercer ce métier. Le CAP pâtissier et le BM* pâtissier confiseur glacier traiteur sont tout aussi reconnus. Pour celles et ceux qui souhaitent aller encore un peu plus loin dans l’acquisition de compétences, il existe d’autres parcours comme le BTM* chocolatier confiseur, une formation donnant accès au concours du meilleur ouvrier de France, ainsi que la MC* pâtisserie glacerie chocolaterie confiserie.
Sachez que, pour toutes ces formations, vous avez la possibilité de mobiliser votre CPF. Selon le montant dont vous disposez, vous pouvez peut-être bénéficier d’un financement total pour devenir chocolatier.
*BM = brevet de maîtrise / BTM = brevet technique des métiers / MC = mention complémentaire
Un peu comme tous les métiers de bouche, un chocolatier est amené à travailler soit chez un artisan soit dans la grande distribution soit dans une entreprise industrielle. Devenir chocolatier pour sa reconversion offre une autre opportunité professionnelle : celle de reprendre ou de créer une chocolaterie.
Pour un chocolatier salarié souhaitant faire bouger sa carrière, se mettre à son compte fait partie des évolutions professionnelles possibles. Il peut également se perfectionner dans certaines techniques pour proposer des créations toujours plus extraordinaires. S’il travaille dans la grande distribution ou dans une entreprise industrielle, il peut monter en grade en occupant des postes à responsabilités comme chef d’équipe ou bien chef de laboratoire.
Lorsqu’un chocolatier débute, son salaire mensuel brut est équivalent au Smic soit environ 1 600 euros. Avec l’expérience, ce montant augmente et avoisine les 2 000 euros. Quant au chocolatier installé à son compte, il peut voir sa rémunération atteindre les 3 500 euros. Mais comme tout artisan, l’emplacement de la chocolaterie et sa notoriété ont un impact sur le montant de ses revenus.
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