Les métiers manuels attirent de nombreuses personnes en reconversion professionnelle. Pourquoi ? Parce qu’ils leur permettent d’exprimer toute leur créativité. La maroquinerie est l’un de ces métiers de l’artisanat qui attirent. Travailler délicatement le cuir pour créer des articles aux finitions soignées apporte une réelle satisfaction personnelle. Devenir maroquinier permet donc d’envisager une reconversion où son travail a un véritable sens. Vous êtes minutieux et débordant d’idées ? Alors votre voie est toute trouvée.
Lorsqu’il exerce à son compte, le maroquinier conçoit ses fabrications de A à Z. Il sélectionne le cuir ou la peau, puis il s’occupe de la découpe et de l’assemblage. Il ajoute ensuite les accessoires et fignole les dernières finitions. Une fois toutes ces étapes réalisées, il est prêt pour mettre en vente les créations de son atelier.
En revanche, devenir maroquinier dans une entreprise industrielle ne requiert pas les mêmes missions. En effet, dans ce type de structure, chaque étape de fabrication correspond à un poste précis, occupé par un maroquinier-ouvrier. C’est-à-dire que l’on retrouve une personne différente au coupage, à l’assemblage, au piquage, etc. C’est par ailleurs un bon moyen pour diversifier ses expériences et accroître ses compétences.
La toute première qualité à avoir pour exercer le métier de maroquinier est la parfaite connaissance des différents types de cuir et de peau. C’est en effet la matière première de tout artisan maroquinier. À cela s’ajoute un sens du toucher très développé afin de déterminer la qualité du matériau. Vient ensuite la maîtrise des différents outils utilisés pour la fabrication des articles.
Pour mettre en forme ses créations, le maroquinier fait preuve de beaucoup d’habileté manuelle, de rigueur et de précision. La patience est aussi une qualité inhérente pour devenir maroquinier, car il faut du temps pour bien faire les choses. Ce métier s’exerce en grande majorité debout, il est donc important de ne pas souffrir de maux qui pourraient empêcher de rester dans cette position tout au long de la journée.
N’oublions pas non plus de citer la créativité ! Afin de proposer des articles originaux et ainsi se démarquer, le maroquinier doit avoir un grand sens créatif. Enfin, pour terminer, posséder un sens commercial et relationnel est un plus pour le maroquinier indépendant, car il gère lui-même la vente de ses produits.
Il existe maints parcours pour travailler dans la maroquinerie. En plus, point intéressant, toutes les formations qui vont être citées ci-après sont éligibles au compte personnel de formation, le CPF. Ce qui signifie que vous pouvez bénéficier d’une aide financière, totale ou partielle, pour vous reconvertir dans cette voie.
Dans le cadre d’une reconversion, voici une liste de formations pour devenir maroquinier :
Le CAP sellerie générale ou le CAP vêtements de peau sont également deux diplômes intéressants si l’on souhaite se spécialiser.
Certaines de ces formations sont inscrites au RNCP et sont donc éligibles au CPF.
Devenir maroquinier pour sa reconversion offre diverses opportunités professionnelles. Diplôme en poche, vous avez le choix de trouver un poste chez un artisan ou bien au sein d’une entreprise qui produit à plus grande échelle. Ce sont d’ailleurs les grandes enseignes qui embauchent le plus.
La maroquinerie comporte en outre plusieurs domaines : bagagerie, mode, décoration, équitation, nautisme… Il est donc possible de se diriger vers l’un ou l’autre de ces domaines selon ses affinités. Il faut savoir également qu’avoir une spécialité est un avantage pour décrocher un emploi.
Après avoir fait ses armes et acquis suffisamment de connaissances et de compétences, un maroquinier peut envisager d’évoluer pour booster sa carrière. S’il travaille dans une grande entreprise, il peut briguer un poste de responsable d’atelier ou de responsable de production. Ou bien quitter le salariat pour s’installer à son compte. S’il est déjà artisan indépendant, il peut songer à se spécialiser dans un produit ou dans le travail d’un matériau spécifique.
Au commencement, le salaire brut mensuel du maroquinier travaillant en tant que salarié varie entre 1 600 et 1 700 euros. Fort de ses nombreuses années d’expérience, il peut gagner ensuite jusqu’à 4 000 euros par mois.
Pour un maroquinier installé à son compte, la rémunération va bien sûr dépendre du nombre de ses commandes. Et ces dernières dépendent elles-mêmes de la notoriété de l’artisan. Néanmoins, on estime la fourchette de salaire entre le SMIC et 3 500 euros mensuels.
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