Pour beaucoup, conduire est synonyme de liberté. Mais pour pouvoir sillonner les routes, il est obligatoire de posséder le permis de conduire. Et il n’y a qu’une seule personne qui puisse vous apprendre les règles de conduite : c’est le moniteur d’auto-école. Entre pratique et théorie, il fait en sorte de transmettre les bons réflexes et les bonnes attitudes pour conduire en toute sécurité. Néanmoins, pour devenir moniteur d’auto-école pour sa reconversion, il ne suffit pas d’aimer la conduite. La vigilance et la pédagogie font partie des qualités essentielles pour former les nouveaux conducteurs. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ce métier.
Le moniteur d’auto-école forme les futurs détenteurs du permis à conduire un véhicule motorisé (voiture, moto, scooter, poids lourd). Il leur enseigne la pratique, c’est-à-dire la conduite, et les règles de conduite, plus communément appelé le Code de la route.
Une journée type du moniteur d’auto-école consiste à être au volant en double-commande et à expliquer aux apprenants les bons réflexes à adopter pendant la conduite. Puis, l’autre partie de la journée est consacrée à la pratique en testant les connaissances sur le Code de la route.
Devenir moniteur d’auto-école pour sa reconversion consiste également à intervenir en milieu scolaire afin d’évoquer la sécurité routière avec les élèves. Parmi ses autres fonctions, il y a la formation des futurs moniteurs.
Ce métier demande par ailleurs beaucoup d’investissement. Tôt le matin, tard le soir et même le samedi, le moniteur d’auto-école travaille sur des plages horaires étendues pour permettre à chaque élève conducteur de choisir le créneau qui lui convient.
Le métier de moniteur d’auto-école n’est pas de tout repos, tant physiquement que nerveusement. En effet, le moniteur passe la plus grande partie de sa journée dans une voiture, ce qui n’est pas forcément des plus confortables. Une bonne forme physique est donc recommandée. Et puis enseigner la conduite à des nouveaux conducteurs peut être éprouvant nerveusement, car certains n’ont jamais mis les mains sur un volant. Conduire pour la première fois peut s’avérer très stressant pour les apprenants, le moniteur doit donc faire preuve de vigilance tout au long de la leçon, mais aussi de patience. Bien sûr, cela est aussi valable pour tous les autres apprentis conducteurs. Autre qualité à avoir pour devenir moniteur d’auto-école : la rigueur.
Dans son rôle de professeur de conduite, le moniteur se doit d’être un très bon pédagogue. De même, il est tout aussi important que ses élèves lui accordent toute leur confiance afin de conduire dans les meilleures dispositions.
Pour se reconvertir en moniteur d’auto-école, il faut posséder le certificat de compétences professionnelles d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière, le CCP ECSR. Il existe d’autres conditions pour devenir moniteur d’auto-école pour sa reconversion : être âgé de 20 ans minimum, avoir bien sûr le permis B et ne plus être en période probatoire (qui dure trois ans).
Grâce au CCP ECSR, il est possible de se spécialiser en passant un certificat complémentaire de spécialisation (CCS) comme moniteur de conduite de deux-roues.
Un moniteur d’auto-école exerce… dans une auto-école et nulle part ailleurs. Il est soit employé soit dirigeant de l’établissement. Cependant, devenir moniteur d’auto-école pour sa reconversion ne se limite pas seulement à apprendre la conduite et ses règles aux futurs conducteurs. Les perspectives d’évolution permettent de viser d’autres métiers tels que formateur ou inspecteur du permis de conduire. Pour le premier, le BAFM (brevet d’aptitude à la formation de moniteur) est obligatoire et pour le second, l’accès se fait sur concours. À noter que c’est le formateur qui s’occupe des stages de récupération de points.
Autre évolution possible : ouvrir sa propre auto-école. En revanche, cette démarche est soumise à plusieurs obligations légales :
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