Rhume, mal de gorge, fièvre ou douleurs musculaires, on a tous eu un jour ces maux qui nous ont amené à prendre conseil auprès du préparateur en pharmacie. Bras droit du pharmacien, il exerce un métier où la polyvalence l’éloigne de la routine. Gérer les stocks de médicaments, préparer les prescriptions médicales, conseiller et servir les clients demande un certain nombre de qualités allant de la rigueur à l’écoute en passant par la vigilance. Ce métier vous intéresse ? Voici comment devenir préparateur en pharmacie pour sa reconversion.
Un préparateur en pharmacie est amené à exercer dans trois structures différentes : dans une officine – et non dans une pharmacie qui est le nom d’une science –, dans un hôpital ou dans un laboratoire. Et les missions diffèrent selon son lieu de travail.
Au sein d’une officine le préparateur en pharmacie s’occupe d’une multitude de tâches sous la responsabilité du pharmacien. Réception des commandes, rangement des médicaments, gestion des stocks, préparation des ordonnances, accueil, renseignements, conseils, délivrance des médicaments, en vérifiant leur compatibilité et leur posologie, sont ses missions quotidiennes.
En milieu hospitalier, ses tâches consistent à acheter et à préparer les médicaments. Mais contrairement à son homologue en officine, il apporte les médicaments directement aux différents services et non aux patients.
Enfin, devenir préparateur en pharmacie dans un laboratoire revient à faire un contrôle rigoureux des médicaments avant qu’ils ne soient conditionnés.
NB : il est important de bien distinguer le préparateur en pharmacie du pharmacien. Seul ce dernier est habilité à délivrer certains médicaments et c’est lui qui gère tout le côté administratif. Ses études sont en outre plus longue, six ans, et son statut est docteur en pharmacie.
Pour exercer le métier de préparateur en pharmacie, il y a trois principales qualités à avoir : la vigilance, la méthode et la rigueur. Il faut savoir que ce professionnel engage son entière responsabilité lorsqu’il prépare les médicaments ; il ne doit donc pas commettre d’erreurs. Pour ce faire, il possède une connaissance élargie des médicaments et de leur posologie. Ces connaissances sont également utiles pour renseigner les clients qui se présentent à l’officine.
En plus de ces qualités, posséder un bon sens du relationnel est essentiel pour devenir préparateur en pharmacie pour sa reconversion. En effet, tout comme le pharmacien, il accueille et répond aux diverses questions et demandes tout au long de la journée. Il se doit d’être à l’écoute et doté d’une certaine patience. Le sens de la discrétion est par ailleurs recommandé pour des raisons évidentes de confidentialité dans certains cas.
Il existe deux parcours de formation pour exercer ce métier. Il y a tout d’abord le BP (brevet professionnel) préparateur en pharmacie qui permet de travailler dans une officine ou dans un laboratoire. Il y a ensuite le DEPPH, le diplôme d’état de préparateur en pharmacie hospitalière qui, lui, permet d’obtenir un poste au sein d’un hôpital. Pour passer ce diplôme, il faut par contre avoir validé en amont le brevet professionnel.
Sachez que le DEPPH est accessible par la voie de la VAE, la validation des acquis de l’expérience. Si vous justifiez d’au moins un an d’expérience professionnelle, vous pouvez demander à faire certifier cette expérience.
Autre point intéressant : ces deux formations sont éligibles au compte personnel de formation. Grâce à lui, vous pouvez devenir préparateur en pharmacie pour votre reconversion en disposant d’une aide financière qui va couvrir tout ou une partie du coût de la formation. Cela dépend bien sûr du montant CPF que vous disposez.
Selon le diplôme qu’il détient, le préparateur en pharmacie est amené à travailler dans trois établissements différents : en officine, dans un hôpital ou en laboratoire. Néanmoins, les postes à pourvoir se trouvent en majorité dans les officines.
Lorsqu’il a acquis suffisamment d’expérience, le préparateur en pharmacie peut monter en grade et encadrer une équipe d’autres préparateurs. Sinon, il peut se spécialiser dans la vente de produits dermato-cosmétiques en obtenant un CQP (certificat de qualification professionnel) dermo-cosmétique pharmaceutique. S’il exerce en milieu hospitalier, une ancienneté d’au moins quatre ans lui ouvre les portes d’un poste de cadre de santé.
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