Hyperactivité, tic, difficulté pour se concentrer ou encore problème de coordination, sont synonymes de troubles psychomoteurs. Ces troubles handicapent, à différents degrés, aussi bien les grands que les petits. Via une thérapie rééducatrice basée sur des mouvements corporels, le psychomotricien aide et accompagne les personnes affectées. Mais, ne devient pas psychomotricien qui veut. En effet, pour obtenir des résultats, avoir des qualités humaines s’avère indispensable. Si votre objectif de reconversion professionnelle est d’aider les autres à se sentir mieux et si le corps humain n’a pas de secret pour vous, alors pourquoi ne pas devenir psychomotricien ? C’est en plus un métier porteur, offrant d’intéressantes opportunités professionnelles.
Professionnel du paramédical, le psychomotricien s’occupe des personnes atteintes detroubles psychomoteurs, ’est-à-dire d’affections d’ordre psychique et corporel. Des troubles qui nuisent au bien-être quotidien de celles et ceux qui en sont affectés. Il travaille avec toutes les tranches d’âge et accompagne aussi les personnes en situation de handicap.Devenir psychomotricien pour sa reconversioncontribue notamment à traiter le bégaiement, les tics, les tocs, les problèmes de concentration ou du comportement.
La première tâche du psychomotricien est de déterminer l’origine des troubles et d’évaluer les capacités psychomotrices de ses patients : c’est le bilan psychomoteur. Grâce aux résultats de ce bilan, le praticien va pouvoir mettre en place une thérapie personnalisée mêlant exercices, relaxation, expression corporelle (danse), jeux, etc.
Certaines qualités sont indissociables du métier de psychomotricien. En effet, avant d’envisager une reconversion professionnelle dans cette branche paramédicale, il est impératif d’avoir avant tout des qualités humaines. L’empathie, l’écoute et le sens du contact doivent être une seconde nature chez vous. Comment, dans ce cas, nouer une relation de confiance ? La confiance est indispensable à la réussite de la thérapie. Mais pour que les échanges et les exercices se passent au mieux, le psychomotricien doit se montrer pédagogue, patient et diplomate.
La psychomotricité est essentiellement basée sur des mouvements corporels. De ce fait, le praticien doit avoir une bonne condition physique. Son dynamisme permettra également aux patients d’être plus enclins à travailler, cela concerne notamment les personnes âgées qui sont parfois réticentes. De même, il doit être capable d’évaluer rapidement ce qui ne va pas. Et c’est grâce à son sens de l’observation qu’il va pouvoir établir un premier état des lieux des troubles, avant d’approfondir avec un bilan psychomoteur.
Les troubles psychomoteurs proviennent d’un dysfonctionnement entre le corps et l’esprit. Le psychomotricien doit donc être en mesure de détecter l’origine du problème et ainsi adapter sa thérapie en fonction. Sans une parfaite connaissance du corps humain et de son fonctionnement, il est impossible d’aider celles et ceux à vivre mieux leur quotidien.
Pour devenir psychomotricien, il faut impérativement obtenir un diplôme d’État en psychomotricité. La formation dure trois ans et se déroule au sein d’un IFP, un institut de formation de psychomotricien. À noter que la plupart des IFP recrutent leurs futurs professionnels sur concours.
Dans le cadre d’une reconversion professionnelle, n’oubliez pas que le CPF est un bon moyen pour financer tout ou une partie de cette formation.
Le psychomotricien a trois possibilités : devenir salarié dans le privé ou le public ou bien exercer en libéral. Les principaux recruteurs sont les hôpitaux, les cliniques, les centres de rééducation, médicopsychologiques ou médicosociaux. Le psychomotricien peut également intervenir dans les maisons de retraite pour aider les personnes âgées à mieux vivre certains troubles, comme la maladie d’Alzheimer.
Devenir psychomotricien pour sa reconversion permet d’envisager ensuite de faire évoluer sa carrière. Certains praticiens décident par exemple de se spécialiser. La petite enfance, la gériatrie ou encore accompagner les personnes atteintes de troubles autistiques, sont des domaines vers lesquels ils se dirigent.
D’autres choisissent de changerde métier et de devenir kinésithérapeute ou ergothérapeute. Avec un minimum de cinq ans d’expérience professionnelle, le psychomotricien a la possibilité d’occuper un poste à responsabilités comme chef de service ou bien de choisir la voie de la formation en devenant formateur dans les écoles.
À ses débuts, le psychomotricien salarié perçoit une rémunération entre 1 700 et 1 800 euros brut. S’il travaille dans la fonction publique, il touche des indemnités et des primes supplémentaires propres au secteur. En fin de carrière, son salaire avoisine les 2 700 euros.
S’il exerce à son compte, sa rémunération dépendra bien sûr du nombre de ses clients, mais aussi du montant de ses honoraires dont le coût moyen varie entre 40 et 50 euros la séance. Un montant qui diffère selon la zone géographique et la notoriété ou la spécialité du praticien.
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