Véritable spécialiste du soudage du métal et d’éléments de chaudronnerie, le soudeur est présent dans de nombreuses industries, et ce, quel que soit le secteur d’activité. Métier à la fois technique, rigoureux et physique, il conviendra à ceux qui souhaitent s’orienter dans une branche qui recrute et qui offre d’intéressantes opportunités d’évolution. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour devenir soudeur pour sa reconversion.
Le métier de soudeur consiste à assembler des pièces de métal et de chaudronnerie. Il exerce soit en intérieur, dans un atelier, soit en extérieur, sur un chantier. Il utilise différentes techniques de soudage comme le chalumeau ou le laser.
Avant de commencer à souder, le soudeur ôte toute la graisse présente sur la ou les pièces métalliques qu’il va travailler et la/les nettoie jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’impuretés. Ensuite, il va réfléchir à la méthode la plus appropriée pour le soudage. Après avoir réalisé ses soudures, il les polit, en contrôle la qualité et la conformité, puis conçoit un document de suivi.
Quelle que soit la technique de soudage utilisée, devenir soudeur pour sa reconversion revient à respecter rigoureusement les règles de sécurité en portant une combinaison, un masque et des gants pour éviter toute blessure ou brûlure.
Voici un métier manuel par excellence. De ce fait, il demande de posséder un certain nombre de qualités inhérentes aux métiers qui s’exercent avec les mains. On pense notamment à la rigueur, à la précision, à la minutie et à l’habileté. Parce qu’il travaille debout, dans des conditions parfois difficiles et qu’il déplace de lourdes pièces, le soudeur doit avoir une excellente condition physique.
Avec une automatisation des machines pour souder, savoir les manier est indispensable pour continuer à exercer ce métier, mais aussi pour travailler en toute sécurité.
Il existe aujourd’hui plusieurs voies pour se reconvertir en soudeur. Des parcours particulièrement adaptés à une reconversion professionnelle, car ce sont des formations qui durent entre quelques mois et deux ans selon le diplôme choisi. À noter que le soudeur doit, en plus, détenir un certificat ou un agrément qui doit être renouvelé tous les ans.
*CAP = certificat d’aptitude professionnelle / TP = titre professionnel / CQP = certificat de qualification professionnelle.
Les formations citées ci-dessus sont actuellement toutes éligibles au CPF, le compte personnel de formation. Vous avez donc là un moyen de financer tout ou une partie de votre reconversion pour devenir soudeur.
Se reconvertir dans le métier de soudeur c’est s’insérer dans une branche qui ne connaît pas la crise. Un point avantageux pour une reconversion professionnelle. Nombre d’industries sont à la recherche de soudeurs. Citons notamment les industries automobiles, aéronautiques, de métallurgie, de chimie ou de pétrochimie. Le secteur spatial, du nucléaire ou encore du BTP ont également des postes à pourvoir tout comme les chantiers navals. L’insertion est donc plutôt facile pour devenir soudeur et la multiplicité des secteurs permet de diversifier son expérience professionnelle.
En ce qui concerne l’évolution professionnelle, le soudeur peut se spécialiser dans un secteur d’activité en particulier, un type d’installation (tuyauterie…) ou alors dans un type de soudage spécifique (le soudage à l’arc, le soudage au chalumeau…). Il a également la possibilité de monter en grade et d’occuper le poste de chef d’équipe ou de chef d’atelier.
Lorsqu’il occupe son premier poste, le soudeur perçoit un salaire brut mensuel autour de 1 600 euros. Avec l’expérience et/ou en ayant une spécialité, cette rémunération peut atteindre les 3 000 euros. Il faut savoir que devenir soudeur pour sa reconversion amène parfois à travailler de nuit et donc à être payé plus. De même, lorsque ce professionnel du soudage exerce dans un environnement aux normes de sécurité très élevées (une centrale nucléaire par exemple), il perçoit un salaire plus important.
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