Qui n’a jamais eu, un jour, marre de son boulot ? Ennui, lassitude, trop de stress, pas assez de reconnaissance de la part de sa hiérarchie, il existe de multiples raisons à vouloir changer de métier. Mais attention à ne pas confondre coup de mou passager et réelle envie de tout plaquer. Pour être certain de faire le bon choix, et donc de ne pas se lancer tête baissée dans un nouveau projet professionnel, il est important d’effectuer un réel travail personnel. Pour vous aider dans cette tâche, Même Pas Cap ! vous explique comment amorcer un nouveau départ professionnel en 6 étapes.
Vouloir changer de travail n’est pas une décision à prendre à la légère, car cela implique de nombreux bouleversements tant dans sa vie pro que perso. De ce fait, avant de quitter votre emploi, il est opportun d’identifier les raisons qui vous incitent à vouloir un nouveau départ professionnel. Ces raisons peuvent être d’ordre personnel, professionnel ou même les deux.
Par exemple, au bout de plusieurs années au même poste, que ce soit ou non dans la même entreprise, il n’est nullement surprenant d’éprouver une soudaine envie de changement. Soit par ennui soit par lassitude, vous aspirez à un nouveau souffle dans votre carrière, à un métier qui vous ferait découvrir d’autres choses. Il se peut aussi que vous souhaitiez réaliser un vieux rêve : celui d’exercer le métier qui vous a toujours fait envie. Or, vous n’avez jamais osé sauter le pas pour des raisons qui vous sont propres. Mais aujourd’hui, un déclic vous a fait changer d’avis et vous voulez vous investir dans ce projet qui, vous le savez, vous épanouira pleinement.
Un profond mal-être au travail peut être à l’origine de votre envie d’évoluer au sein d’un meilleur environnement professionnel. Trop de pression, trop de stress, une très mauvaise ambiance au sein de votre équipe, que ce soit avec votre manager ou avec vos collègues, rendent votre quotidien insurmontable. Des maux physiques et psychologiques apparaissent et rien que de penser à aller travailler vous angoisse au plus haut point. Tous ces signes indiquent qu’il est grand temps de réagir en prenant un nouveau départ professionnel.
Se lancer dans un nouveau départ professionnel, c’est très bien, mais pas avant d’avoir défini clairement vos nouvelles aspirations professionnelles. Il n’est en effet d’aucun intérêt de changer de métier si c’est pour retrouver les mêmes problèmes que le précédent. Vous devez donc être totalement transparent avec vous-même et lister ce que vous voulez et ce que vous ne voulez plus pour votre futur job.
Bien sûr, les priorités sont propres à chaque individu, néanmoins l’objectif reste le même : se sentir épanoui dans son travail. Cela va être par exemple de choisir un métier qui a du sens, de limiter son temps de déplacement maison/travail, de travailler au vert, de préférer une TPE à une grosse structure, de consacrer davantage de temps à sa famille et/ou à sa passion, etc. À vous de déterminer ce qui vous rendra heureux d’aller travailler.
Avancer seul dans un nouveau projet professionnel n’est pas forcément évident. On peut manquer d’objectivité ou de motivation, on ne sait pas vraiment quel chemin prendre, on ne sait pas trop où chercher les bonnes informations. Être accompagné dans ce type de démarche est un excellent moyen pour ne pas se disperser et éviter de baisser les bras.
Pour se lancer dans un nouveau départ professionnel, avec des bases solides, misez sur le bilan de compétences. Ce dispositif est le plus à même de vous guider dans votre réflexion. En effet, avec l’aide d’un conseiller ou d’un coach, vous allez mettre au jour toutes vos compétences, vos aptitudes et vos connaissances, tant au niveau professionnel que personnel. Vous allez déterminer avec lesquelles vous voulez avancer dans votre nouvelle vie, tout en prenant compte de vos besoins et de vos envies. Progressivement, une ou plusieurs idées de pistes professionnelles vont émerger. À vous de les explorer pour savoir laquelle vous conviendra le plus.
Grâce au bilan de compétences , vous avez désormais en tête quelques métiers qui sont susceptibles de vous plaire à long terme. Mais pour vérifier qu’ils correspondent bien à vos aspirations, vous allez devoir vous y intéresser de plus près. Comment ? En rencontrant directement des professionnels. Vous pourrez alors leur poser toutes les questions que vous jugerez utiles. Missions, conditions de travail, débouchés, évolution(s), salaire… tout ce qui pourra vous aider à faire votre choix et ainsi amorcer votre nouveau départ professionnel.
Lorsque votre choix de métier est arrêté, il ne vous reste plus qu’à vous former. Et oui, c’est une étape indispensable pour réussir votre reconversion professionnelle ! Même si vous avez des prédispositions, posséder un diplôme est un vrai plus pour asseoir votre changement de carrière. Cela signifie que votre investissement est réel, que votre motivation est bien là et que vous n’avez pas choisi ce métier au hasard ou par dépit.
Il existe aujourd’hui tout un panel de formations : courtes ou longues, en présentiel ou à distance. Avant d’en sélectionner une, prenez le temps de les comparer tant au niveau du contenu que des intervenants, des avis ou encore du prix. Pour vous aider à démêler toutes les offres du marché – et elles sont nombreuses – suivez tous nos conseils pour choisir un organisme de formation.
Vous tiquez sur le prix de votre formation ? Vous prévoyez en plus de réaliser un bilan de compétences ? Vous vous demandez donc comment vous allez financer tout ça ? Sachez qu’il existe plusieurs aides financières pour aider celles et ceux qui souhaitent prendre un nouveau départ professionnel. Parmi les coups de pouce existants, il y a le CPF, le projet de transition professionnelle et le plan de développement des compétences.
Depuis que vous êtes entré dans la vie active, vous cumulez des droits à la formation sur un compte spécifique : le compte personnel de formation. Chaque année, 500 euros (jusqu’à 800 euros dans certains cas) sont ajoutés à ce compte. Imaginez que vous n’avez jamais touché à votre CPF et qu’au bout de dix ans vous souhaitez vous reconvertir ? Vous disposez de 5 000 euros pour concrétiser votre projet, ce qui n’est pas rien !
Pour le projet de transition professionnelle, la demande de financement est à transmettre à une CPIR, une commission paritaire interprofessionnelle régionale. C’est elle qui étudie la demande et valide ou non la prise en charge financière.
Pour le plan de développement des compétences, c’est l’entreprise qui supporte les coûts de la formation, à la condition que cette dernière fasse bien partie du plan.
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