En raison de conditions de travail ardues, d’une vie privée souvent mise de côté et d’un stress trop présent, de nombreuses et nombreux avocats et avocates prennent la décision de quitter la robe. En vue, un métier où elles/ils retrouveraient une vie où le travail prendrait moins de place et où l’épanouissement professionnel serait au rendez-vous. Mais vers quelle(s) reconversion(s) peut se tourner un avocat ou une avocate ? Une chose est sûre, par ses compétences, elle/il est en mesure d’envisager plusieurs nouvelles carrières.
Les personnes qui s’orientent vers le métier d’avocat•e savent qu’elles seront confrontées à des conditions de travail particulièrement accaparantes. Entre les longues journées ponctuées de rendez-vous, de recherches et de plaidoiries, rester au cabinet jusque tard le soir pour boucler un dossier et même rapporter du travail à la maison, le quotidien de ce/cette professionnel•le du droit est plutôt chargé. Sans compter le stress pour gérer l’ensemble des dossiers dont elle/il a la charge.
Seulement, pour certaines et certains, ces exigences de travail sont trop fortes et, de surcroît, empiètent sur leur vie privée. De plus, la surcharge de travail les met continuellement sous pression, entraînant un épuisement professionnel qui peut conduire au burn-out.
Cette situation est vécue comme une véritable souffrance pour de nombreuses avocates et de nombreux avocats les poussant alors à se reconvertir.
Lorsque l’on exerce un métier, on acquiert et développe diverses compétences. Certaines d’entre elles peuvent être réutilisées dans d’autres métiers. On parle alors de compétences transversales, qui sont communes à un grand nombre de métiers, et de compétences transférables, qui sont spécifiques à un même secteur d’activité.
Qu’en est-il pour le métier d’avocat•e ? Dans le cadre de l’exercice de sa profession, cet homme ou cette femme de loi doit être en mesure de négocier, argumenter ou encore convaincre. Elle/il possède une certaine éloquence, une logique et une capacité d’analyse qui lui sont utiles pour défendre sa clientèle. À cela s’ajoutent la rigueur et le sens de l’organisation, indispensables dans la gestion des dossiers. Elle/il lui est également demandé de posséder un certain sens moral, et une certaine intégrité et discrétion. Elle/il est à l’aise à l’écrit et sait gérer son stress. Un panel de compétences que l’avocat ou l’avocate peut mettre en avant dans sa reconversion.
Enfin, sa connaissance pointue du droit lui ouvre les portes d’autres métiers du secteur, comme nous allons le voir ci-après.
Selon le métier choisi, il sera, bien sûr, fortement recommandé de suivre une formation pour acquérir les compétences et connaissances manquantes.
Si le droit vous passionne toujours – c’est juste le métier d’avocat•e dont vous ne voulez plus en entendre parler –, il existe différentes reconversions possibles au sein même de ce secteur. Citons, par exemple, le métier de/d’ :
On n’y pense peut-être pas, mais la politique est un domaine dans lequel un avocat ou une avocate peut se reconvertir. Devenir assistant/assistante parlementaire (bras droit du député) ou conseiller/conseillère politique (analyse les situations politiques, rédige des discours politiques) sont deux voies envisageables. Par son aisance à l’écrit et sa disposition pour enquêter, elle/il peut aussi s’orienter vers le métier de journaliste politique.
Dans la même lignée que précédemment et grâce à sa facilité de communiquer, que ce soit à l’écrit ou à l’oral, un avocat•e trouvera sa place en tant qu’attaché•e de presse. Son rôle consiste, entre autres, à rédiger les communiqués et les dossiers de presse. Le métier de chargé•e des relations publiques est aussi une reconversion pour un•e avocat•e. Sa mission, parmi d’autres, est de promouvoir l’image d’une entreprise ou d’une marque.
Aider les autres est au cœur du métier d’avocat/avocate. Pourquoi ne pas mettre en avant cette compétence pour une reconversion dans le domaine du social ? C’est un secteur qui recrute continuellement, il y a donc des postes à pourvoir. Les opportunités sont nombreuses, à vous de voir quel rôle vous souhaitez avoir auprès des autres.
La reconversion professionnelle est souvent l’occasion de voir se réaliser un vieux projet enfoui dans le coin de sa tête. En effet, il n’est pas rare de voir certaines personnes, même des avocats/avocates, opérer un virage à 360 degrés dans leur carrière en choisissant un domaine complètement à l’opposé du leur. Par exemple, nombre d’entre elles trouvent leur épanouissement dans les métiers manuels et de l’artisanat.
Devenir boulanger/boulangère, céramiste, fleuriste ou encore peintre en bâtiment ne sont que quelques exemples de métiers qui suscitent de l’intérêt pour une reconversion. Travailler avec ses mains et non plus uniquement avec sa tête est devenu un point d’orgue pour beaucoup. Exprimer sa créativité et faire perdurer un savoir-faire sont également deux points mis en avant par celles et ceux qui se dirigent dans cette voie. Pourquoi pas vous ?
Après le salariat, beaucoup optent pour l’indépendance en s’installant à leur compte. Pouvoir gérer son temps de travail comme on l’entend ou pour vivre de sa passion, telles sont les raisons – entre autres – qui poussent à l’entrepreneuriat.
Le métier d’avocat/d’avocate, on le sait, est très prenant et empiète sur la vie privée. Se mettre à son compte est un moyen pour ce/cette professionnel•le du droit d’organiser ses journées comme elle/il l’entend (tout en faisant en sorte de faire tourner son entreprise, bien entendu). Elle/il peut ainsi consacrer plus de temps pour sa vie personnelle et ses loisirs qu’en travaillant dans un cabinet.
Créer une entreprise vient aussi de la volonté de vivre de sa passion. Peut-être avez-vous une prédisposition, un don naturel pour quelque activité ou bien simplement un fol désir de réaliser un rêve lointain, quelque chose que vous aimeriez voir se concrétiser ? Une raison pour laisser tomber la robe et se reconvertir pour être en phase avec vos envies !
Si aucune idée ne vous vient en songeant à une reconversion après avoir été avocat ou avocate, ou bien si vous sentez le besoin de confirmer votre nouveau choix de carrière, pensez au bilan de compétences de Même Pas Cap!. Aux côtés d’un•e coach spécialisé•e dans la reconversion professionnelle, vous ferez le point sur l’ensemble de vos acquis, connaissances et aptitudes, et voir lesquels/lesquelles représentent de véritables atouts pour vous. Vous déterminerez aussi l’environnement dans lequel vous souhaitez évoluer et sur quels éléments vous ne souhaitez plus transiger (conditions de travail, temps de transport, valeurs de l’entreprise, etc.).
En mettant le doigt sur ce que vous savez réellement faire et sur ce dont vous avez vraiment envie, vous aurez toutes les cartes en main pour réussir votre reconversion après avoir exercé le métier d’avocat/avocate.
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