Véritable maladie professionnelle, le burn-out découle d’un état de surmenage important et conduit celles et ceux qui en souffrent à devoir s’arrêter de travailler durant une période plus ou moins longue. Savoir détecter les premiers signes du syndrome de l’épuisement professionnel permet de prendre en main les choses le plus rapidement possible. Parmi les divers signes du burn-out qui existent, Même Pas Cap! vous en présente dix. Si l’un ou plusieurs d’entre eux vous parlent, alors il est encore temps de réagir pour éviter que la situation ne s’aggrave.
Le burn-out se définit par « syndrome d’épuisement professionnel ». Il n’est donc pas étonnant de trouver la fatigue comme tout premier signe du burn-out. Ce dernier provient, entre autres raisons, d’une surcharge de travail entraînant une profonde fatigue. Celle-ci se manifeste à la fois au niveau mental et physique. Conséquence ? Vous êtes véritablement vidé·e de toute énergie, car votre corps et votre esprit vous ont lâché·e. Tout vous paraît insurmontable. En outre, cette fatigue se répercute sur votre vie personnelle où, là non plus, vous ne pouvez plus assumer certaines obligations, car vous en êtes incapable, tant émotionnellement que physiquement.
Ainsi, si vous ressentez une intense fatigue et qu’elle ne fait que s’accentuer au fil des jours, soyez en alerte. N’attendez pas qu’elle vous plonge dans un mal-être profond duquel vous auriez du mal à sortir ensuite.
Autre signe devant vous alerter quant au risque de burn-out : le manque d’enthousiasme par rapport à votre travail. Il nous est déjà arrivé à tous et toutes une baisse d’entrain. Mais c’est, en règle générale, passager et on parvient à se rebooster. En revanche, lorsque cette situation perdure et que chaque jour est de plus en plus compliqué, c’est qu’il y a un problème bien plus important qu’une simple lassitude. Dans ce cas, demandez-vous ce qui déclenche une telle attitude. Vos tâches sont-elles ennuyeuses au point de ne plus avoir envie de faire quoi que ce soit ? Est-ce en raison du manque de reconnaissance de la part de votre N+1 ou de la direction et qui vous pèse de plus en plus ? Ces différents contextes, à long terme, sont source de mal-être intense conduisant progressivement à l’épuisement professionnel.
Alors que vous étiez plutôt productif·ve, voilà que votre N+1 vous fait remonter une baisse de régime de votre part. Effectivement, depuis un moment, vous travaillez au ralenti et certaines missions vous prennent plus de temps qu’auparavant. Plus les jours avancent et moins vous en faites. Pourtant, il n’y a pas eu de surcharge de travail avérée ni de complexification de vos tâches. Seulement, vous avez du mal à vous concentrer, vous êtes beaucoup moins attentif·ve et vous oubliez ce que l’on vous a dit ou demandé. En fait, votre esprit s’échappe parce que vous êtes constamment préoccupé·e. Impossible d’avancer dans votre travail, et ce, jour après jour. Cette baisse de productivité fait sans conteste partie des signes du burn-out à détecter, surtout si vous ne parvenez pas à retrouver la cadence de travail que vous aviez avant.
S’il y a bien un signe du burn-out qui doit vous mettre la puce à l’oreille, ce sont les troubles du sommeil. Ces derniers se caractérisent par des difficultés à s’endormir, des insomnies ou encore des réveils nocturnes fréquents ou très tôt sans possibilité de vous rendormir. Votre cerveau turbine sans cesse, car vous pensez à votre travail et cela vous empêche d’avoir des nuits reposantes et réparatrices. Une situation qui devient encore plus préoccupante si ces troubles surviennent aussi pendant vos vacances. En effet, si votre travail occupe toutes vos pensées même en étant loin de votre environnement professionnel, et que votre sommeil est toujours malmené, c’est qu’il y a vraiment quelque chose qui cloche. Le burn-out vous guette !
Autre signe que vous devez reconnaître pour éviter le burn-out : votre humeur changeante. On peut tous et toutes avoir des sautes d’humeur, ça arrive, mais c’est généralement éphémère. Par contre, vous devez vous en inquiéter quand vous passez par différentes émotions au cours d’une même journée : irritable, enjoué·e, triste, réaction excessive (enthousiasme exacerbé ou indifférence totale), etc. Alors que vous appréciiez passer du temps avec vos collègues, vous ne supportez plus leur présence ou bien vous préférez rester seul·e. La communication avec elles et eux devient compliquée. Il faut savoir que ces troubles de l’humeur ont des répercussions aussi sur la vie privée. Tous ces signes doivent donc vous alerter, car ils affectent à la fois votre façon de travailler et vos relations avec les autres.
Lorsque le burn-out plane au-dessus de votre tête, le sentiment de ne plus pouvoir accomplir correctement votre travail fait son apparition. Vous commencez à douter de vos compétences et vous imaginez que vous n’êtes plus capable de mener à bien vos missions habituelles. Vous avez l’impression d’être inefficace et de perdre en crédibilité aux yeux de votre entreprise. Vous ne vous sentez plus légitime d’occuper votre poste. Cela a pour conséquence une baisse, voire une perte de l’estime de soi. Douter de vous à tort est un signe typique du syndrome de l’épuisement professionnel, surtout si vous n’avez eu aucune remarque quant à vos compétences et capacités, et que rien n’a changé dans votre travail.
Depuis quelque temps, vous n’avez plus très envie d’interagir avec vos collègues. Vous avez arrêté de déjeuner, vous ne sortez plus non plus avec elles/eux comme à l’accoutumée, vous ne participez plus aux événements de l’entreprise. Vous éprouvez le besoin de vous isoler, car vous ne supportez plus le climat ambiant, qui est pourtant le même. L’isolement est un signe flagrant du burn-out ! Vous êtes dans un tel état d’épuisement émotionnel que vous vous sentez incapable d’entretenir une vie sociale. Vous ne savez plus comment communiquer avec les autres, ce qui accroît votre anxiété et votre stress, et vous fait vous replier sur vous-même encore plus.
L’anxiété peut se résumer par ces deux mots : grande inquiétude. Être anxieux ou anxieuse revient à ressentir une profonde angoisse liée à un sentiment de danger. Il y a un ou plusieurs éléments qui vous nouent l’estomac à tel point qu’ils vous mettent dans un état de mal-être au travail important. Et cet état est permanent et empire petit à petit. S’angoisser pour un oui ou pour un non pour son travail n’est pas normal. Si cette description crée comme un effet miroir chez vous, sachez que c’est un signe du burn-out qui doit vous alarmer.
Le syndrome de l’épuisement professionnel se manifeste également par divers signes physiques. On parle ici de symptômes récurrents qui deviennent de véritables handicaps dans le cadre du travail. En effet, certains peuvent se révéler vraiment gênants à cause de la douleur physique ressentie qui empêche de travailler dans de bonnes conditions. Citons, notamment, des troubles digestifs, des maux de ventre ou de tête, des douleurs musculaires, des vertiges, des problèmes de peau (boutons, eczéma, plaques rouges…). Sans compter que ces symptômes physiques ne disparaissent pas si facilement, même avec un traitement (médical ou autre) ou du repos (en demandant un arrêt maladie, par exemple), pour la simple et bonne raison qu’ils sont liés à votre mal-être. Donc, tant que ce dernier n’a pas été clairement défini et résolu, vous aurez du mal à vous débarrasser de ces maux. Ils reviendront comme un boomerang qui retourne à son point de départ.
Pour clore cet article, évoquons un dernier signe que vous devez savoir détecter concernant le burn-out : une préoccupation constante pour votre travail. C’est-à-dire que vous pensez continuellement à votre travail, et ce, quand vous n’y êtes pas ! Et rien que le fait d’y songer vous plonge dans un certain désarroi, une certaine tristesse, votre cœur palpite, votre estomac se serre et vous commencez à avoir des sueurs froides ! Missions, manager, collègues, conditions de travail… tout est source d’angoisse et de stress. C’est la preuve que rien de positif ne ressort de vos pensées, sinon vous ne seriez pas dans cet état. Il est essentiel de savoir déconnecter du travail pour une vie mieux équilibrée.
L’un ou plusieurs de ces signes du burn-out font écho et vous voulez éviter d’être encore plus mal ? Peut-être est-ce le moment d’explorer d’autres horizons professionnels. Pour vous aider dans cette démarche, envisagez un bilan de compétences, un dispositif intéressant pour viser un nouveau projet en adéquation avec vos envies, vos besoins, vos compétences et vos connaissances. Faites barrage aux prémices du burn-out grâce au programme Même Pas Cap! : un accompagnement sur 10 semaines pour reprendre en main votre vie professionnelle.
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