Fatigue continue, anxiété, insomnie, irritabilité permanente, manque d’intérêt pour tout, douleurs musculaires… sont des signes de burn-out, un épuisement mental et physique qu’il ne faut pas prendre à la légère. Dès l’apparition de symptômes, il est primordial de réagir. Toutefois, avant de songer à une médication, sachez qu’il est possible de sortir d’un burn-out naturellement. Voici quelques pistes pour vous y aider.
N.B. Ces conseils sont là pour vous aider, dans un premier temps, à affronter votre mal-être au
travail. Si vous ressentez le besoin d’une aide plus poussée, faites bien sûr appel à un•e
professionnel•e de santé. Les deux ne sont pas incompatibles.
Qu’on se le dise ! Le burn-out concerne absolument tous les actifs, sans distinction de sexe, de catégorie sociale ou d’activité professionnelle. Un/une salarié•e comme un/une dirigeant•e peut être touché•e par le surmenage et l’épuisement professionnel. Trop de tâches à effectuer, des objectifs non atteignables, une gestion d’entreprise compliquée peuvent faire basculer n’importe qui dans le négatif.
Pour rester la tête hors de l’eau, un arrêt de travail est alors obligatoire pour permettre à celles et ceux qui traversent cette dure période de prendre du recul. Et il existe, en outre, des solutions pour se sortir naturellement d’un burn-out.
La toute première chose à faire est de prendre conscience de votre état. Vous êtes en plein burn-out ? Ne le niez pas et admettez que vous n’allez pas bien ! Et surtout, évitez de vous persuader que c’est éphémère. Alors oui, on peut tous avoir une mauvaise passe un jour ou l’autre, mais lorsque ce mal-être est associé à des maux (fatigue, douleurs, perte d’appétit, irritabilité…), cela doit tinter dans votre tête, telle une sirène d’alarme. Il n’y a pas de honte à être débordé•e et à ne plus pouvoir assumer ses responsabilités et ses tâches. Nous ne sommes que des êtres humains, pas des machines… Notre corps a le droit de dire stop lorsqu’il estime ne plus être capable de faire quoi que ce soit. Et c’est alors à vous de vous écouter et de dire : « Je n’en peux plus ! ».
Pour sortir d’un burn-out naturellement, il faut ensuite se demander pourquoi on se retrouve dans cette situation. Quelle est la raison (ou même les raisons) qui a créé cet épuisement mental et physique ? Avez-vous vécu un événement déclencheur (conflit entre collègues, refus de mobilité interne, augmentation refusée, manque de reconnaissance pour votre travail…) ? Peut-être avez-vous accumulé trop de charge mentale (boulot, maison…) ces dernières semaines/derniers mois ? Votre travail ne vous laisse plus aucun répit ? Posez-vous autant de questions que nécessaire pour mettre le doigt sur l’origine de votre burn-out.
Pour prendre le dessus face à un burn-out, et ce, sans avoir recours à une médication, prenez soin de vous, à la fois sur le plan mental et sur le plan physique. En ôtant toute source qui pourrait alimenter votre surmenage, vous vous sentirez bien mieux.
Tout d’abord, parlons charge mentale. Le fait de devoir tout gérer, planifier, organiser tant votre vie personnelle que professionnelle engendre un certain poids psychologique qui peut conduire au burn-out. Pour éviter cela, diminuez votre charge mentale. Comment ? Déléguez ! Et si vous n’aviez pas l’habitude, il va falloir apprendre 😊. Que ce soit à la maison ou au travail, parlez-en. Il en va de votre santé. Au travail, demandez à réduire vos tâches ou à revoir vos objectifs à la baisse, par exemple. Chez vous, sollicitez un coup de main supplémentaire ; cela peut venir de votre conjoint/conjointe, de vos enfants ou d’autres membres de votre famille. En ayant moins à penser et à accomplir, vous vous sentirez déchargé•e d’un certain poids.
Avoir une bonne hygiène de vie, voilà une façon de se sortir d’un burn-out de façon naturelle. Et cela passe par deux choses : manger sainement et faire du sport. Lorsque le corps est malmené (mentalement et physiquement), il faut l’aider à aller mieux. Rééquilibrez votre alimentation : exit les repas pris sur le pouce, diminuez, voire supprimez ce qui est mauvais pour la santé (junk food, alcool…) et privilégiez des aliments riches en magnésium.
Le sport, de son côté, est un véritable antistress naturel, car il libère des endorphines, les hormones du plaisir. Il n’y a pas de sport dédié pour lutter contre le burn-out, néanmoins la course à pied, la marche, la musculation ou encore le cardio sont excellents pour dire stop à votre épuisement. Après plusieurs séances régulières, vous en ressentirez les effets.
Voilà bien une chose sur laquelle il ne faut pas faire d’impasse. Vous êtes épuisé•e mentalement et physiquement, vous avez donc besoin de repos. Et ne pensez même pas à courir partout ! N’êtes-vous pas sujet•te aux insomnies ? Mettez votre corps et votre esprit en pause pendant le temps nécessaire (de plusieurs jours à plusieurs semaines ou mois si besoin). Dormez lorsque vous en ressentez le besoin, allongez-vous quand vous sentez le coup de fatigue arriver. Ne luttez pas, vous ne feriez que retarder votre guérison. Pour finir, couchez-vous et levez-vous aux mêmes heures : un rythme régulier évite la dette de sommeil.
Pour vous décharger de toutes les ondes négatives qui ont envahi votre corps et votre esprit, rien de tel que de pratiquer une activité relaxante. Un bon moyen naturel pour sortir d’un burn-out. Sophrologie, art-thérapie ou encore réflexologie sont parfaites pour se détendre et guérir les maux physiques et psychiques qui vous accablent. La méditation et le yoga sont également idéaux pour se libérer des tensions. Rien ne vous empêche de cumuler plusieurs types de relaxation : auprès d’un ou d’une spécialiste de la médecine douce et des exercices à faire chez vous.
Les habitudes rassurent et permettent de construire un quotidien (presque) sans surprise. Toutefois, pour se sortir d’un burn-out, il est parfois indispensable de modifier ce quotidien. Pourquoi ? Pour éviter de replonger dans certains travers, ceux qui vous ont poussé•e au surmenage et à l’épuisement. Alors, bien sûr, il n’est pas question de tout modifier d’un coup, mais d’y aller progressivement. Commencez, par exemple, par changer ce qui vous stresse le plus ou bien abordez vos tâches différemment pour qu’elles ne paraissent plus insurmontables. Vous verrez, vous ressentirez le bienfait de ces changements au fur et à mesure.
Dans la continuité de ce qui a été évoqué précédemment, il semble pertinent, pour se libérer naturellement du poids du burn-out, de définir également de nouvelles limites et de nouvelles priorités. C’est un fait : vous devez opérer des changements dans votre vie professionnelle pour vous sentir mieux. Ne plus avoir de trajet interminable pour aller travailler ou oser dire non à ses collègues lorsqu’ils vous sollicitent pour un coup de main alors que vous êtes déjà vous-même débordé•e fait partie des décisions à prendre pour limiter le surmenage et l’épuisement.
Lorsque l’on n’est vraiment pas bien dans sa tête et dans son corps, les réseaux sociaux sont à fuir. La raison en est simple : le manque de réalité et de véracité qu’ils reflètent. Alors, non, tout n’est pas à jeter dans les RS, mais en cas de burn-out (ou dans d’autres cas de mal-être d’ailleurs) ils risquent d’aggraver la situation avec, notamment, son flot de mauvaises nouvelles.
Sans compter les réflexions ou les comparaisons que vous pourriez vous faire et qui plomberaient votre moral : « Pourquoi est-ce qu’elle/il y arrive et pas moi ? », « Elle/il a l’air d’être plus épanoui•e/heureux•se que moi », « Comment fait-elle/il pour être aussi bien organisé•e ? ». Vous ne savez pas réellement ce qu’il se cache derrière un écran. L’herbe n’est pas forcément plus verte ailleurs…
Quoi de mieux que les plantes pour pallier naturellement l’épuisement et au surmenage ? Entre celles qui aident à s’endormir plus facilement (ex. : valériane) ou encore celles qui aident à avoir un sommeil réparateur (ex. : passiflore), vous avez en main plusieurs sources pour affronter votre burn-out.
Vous avez clairement identifié la raison de votre burn-out et votre décision est sans appel : il est inconcevable de continuer au même poste ou d’exercer le même métier, même ailleurs. Pour sortir de votre burn-out, vous ne voyez qu’une issue : la reconversion. Mais que faire ? Si vous n’avez pas d’idée précise ou si vous souhaitez vérifier la faisabilité d’un projet, misez sur le bilan de compétences.
Grâce à ce dispositif, vous pourrez mettre à plat l’ensemble de vos compétences, connaissances, aptitudes, forces et faiblesses et ainsi avoir les bonnes cartes en main pour changer de métier et, enfin, faire une croix sur votre épuisement professionnel.
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