Première enquête nationale sur les leviers de motivations à la réalisation d’un bilan de compétences et ses effets tangibles sur le parcours professionnel.
Même Pas Cap!, la 1ère plateforme 100% digitale dédiée au bilan de compétences (meilleure notation CPF), annonce aujourd’hui les résultats de la première enquête 100% dédiée au Bilan de Compétences.
Forte de 5000 personnes accompagnées depuis sa création en 2018, la startup Même Pas Cap! a mené l’enquête du 19 janvier au 29 février 2023 auprès de ceux ayant finalisé un bilan de compétences (668 répondants). Occasion de comprendre les motivations, les attentes et les résultats du recours au bilan de compétences.
Par nécessité ou par choix, pour un meilleur salaire ou plus de sens, le recours aux bilans de compétences explose : 85 000 demandes de financement de bilan de compétences validées en 2021 par le biais du CPF, contre 50 000 en 2020 (33 000 en 2019). Une tendance confirmée en 2022 avec un recours au bilan de compétences doublé ces deux dernières années.
Pour Yves Trocheris, CEO et fondateur de Même Pas Cap! : “Une révolution s’opère dans le monde du travail et de plus en plus d’actifs se questionnent sur leur rapport au travail.
Alors que 36% des actifs de moins de 35 ans sont insatisfaits au travail, que les jeunes générations connaîtront en moyenne 8 à 10 transitions professionnelles toujours en recherche de plus de sens et d’alignement professionnel, le bilan de compétences confirme aujourd’hui sa nécéssaire mue digitale pour répondre aux attentes de toutes les générations. Notre enquête, une première nationale, va permettre de mieux comprendre ce qui pousse vraiment les actifs à se lancer dans l’aventure du Bilan de Compétences et surtout d’analyser ses effets.”
83,4% des sondés ont effectué leur bilan de compétences alors qu’ils étaient en poste.
Ce chiffre aurait été inatteignable sans un format 100% digitalisé et distanciel. Le pari est donc gagné pour Même Pas Cap! qui a permis de démocratiser le bilan de compétences en le rendant accessible depuis chez soi, en dehors des horaires de travail. De manière générale, les bilans de compétences effectués en physique (en cabinet) s’adressent à un plus grand nombre de personnes en recherche d’emploi (seulement 16,6% chez Même Pas Cap!)
89,4% des sondés sont “primo-accédants” au bilan de compétences.
Il est intéressant de noter que ceux qui n’en sont pas à leur coup d’essai ont effectué un bilan de compétences plus de 10 ans auparavant dans 42,3% des cas. C’est bon signe car il démontre que le bilan de compétences doit être pensé et validé comme un outil partenaire de son parcours professionnel ; on y revient au fil des changements (personnels, structurels ou économiques). Il est loin le temps où le bilan de compétences était contraint. Aujourd’hui, il est intégré au coeur de la quête de sens et de l’employabilité de chacun.
Fait marquant cependant, le bilan de compétences reste tabou envers sa hiérarchie.
76,4% des sondés n’ont pas parlé de leur démarche à leur employeur parce qu’ils avaient peur de sa réaction (29,9%). Pour près de 60% des sondés, la peur n’est pas évoquée mais le fait que finalement, ce ne regarde en rien l’employeur.
Pour Yves Trocheris : “Notre pari était le bon ; celui de proposer une réelle
démocratisation du bilan de compétences. Si les actifs se sont majoritairement saisis de ce formidable outil, c’est non seulement grâce à un outil de nouvelle génération 100% digitalisé mais 100% humain - mais aussi grâce au travail réalisé par le gouvernement en faveur de la formation professionnelle. Le chemin reste cependant encore long pour bousculer les états d’esprit et faire prendre conscience aux DRH qu’il s’agit d’un outil formidable pour retenir leurs talents et les faire évoluer au bon moment, au bon endroit dans l’entreprise.”.
Autre donnée intéressante mais moins étonnante dans cette étude : la
surreprésentation des femmes (80,1% de femmes). Pour Yves Trocheris : “Les
femmes ont toujours été plus enclines à sonder le sens et à s’engager dans un
processus de questionnement. En leur permettant d’être à la bonne place au bon
moment, nous les aidons aussi à être en phase pour briser le plafond de verre et
accélérer l’équilibre hommes/femmes au sein des entreprises.”
Si le bilan de compétences est une démarche personnelle, les sondés sont tout de même ** 87,6% à être convaincus que le bilan de compétences devrait être un outil systématiquement proposé dans le parcours professionnel** (7,2% je ne sais pas / 5,2% non)
Intégrer le bilan de compétences dans le parcours professionnel proposé par les entreprises (au même titre que d’autres formations) aurait, selon Même Pas Cap! plusieurs bénéfices pour les salariés et les entreprises :
* Pour les salariés : permet de redevenir acteur de son parcours professionnel et de trouver sa bonne place au bon moment et être à l’écoute de son changement,
* Pour les entreprises : être dans une dynamique de confiance, au service du bien-être de ses collaborateurs. En permettant à chaque salarié d’être à la bonne place au bon moment, l’engagement est renforcé, la santé mentale valorisée et la rétention accentuée. Un cercle vertueux au service de la performance.
Burn-out, lassitude, harcèlement, … sont autant d’exemples de souffrance au travail évoqués par près de 60% des sondés comme déclencheur du bilan de compétences ! Ce chiffre est alarmant et démontre qu’aujourd’hui encore c’est le fait d’aller mal qui pousse à effectuer un bilan de compétences. Cette tendance est à inverser en urgence car sonder ses aspirations en période calme évite clairement la souffrance au travail.
Fort heureusement, ce chiffre est pondéré par les 63% d’actifs qui évoquent la recherche de quête de sens ou encore la recherche d’un meilleur équilibre vie pro/perso (50%) comme déclencheur du bilan de compétences.
Très loin derrière, seuls 10% des sondés effectuent cette démarche pour un meilleur salaire.
”Nous ne le répéterons jamais assez : il ne faut pas attendre d’être en souffrance pour questionner ses aspirations ! Effectuer un bilan de compétences quand tout va bien évite d’entrer en état d’urgence ! Et faire une dose de rappel à chaque changement de saison reste le meilleur moyen de ne pas s’éloigner du sens que l’on souhaite donner à son parcours professionnel. Comme on va chez l’ostéopathe à chaque changement de saison pour se remettre en place, il est essentiel de se faire accompagner à la fin d’un cycle professionnel (qui dure 5 ans en moyenne), pour se réimplanter avec sens et engagement dans ce changement.” ajoute Yves Trocheris.
C’est fin 2022 que Geoffroy Roux de Bézieux, le président du MEDEF, déclarait : ”II n’est pas normal que les seniors reçoivent moins de formations. On pense que l’on doit pouvoir faire un lien entre la formation proposée dans les entreprises et le bilan de compétences à 45 ans...C’est aussi pour cela qu’on estime nécessaire de rendre ce bilan de compétences obligatoire pour traiter le problème d’employabilité des seniors».
Une parole bien sage à l’heure de la réforme des retraites et de l’allongement de la durée du travail, mais également des discussions en cours sur la création d’un “Index Sénior” ; d’autant plus à la lecture des chiffres de cette enquête menée par Même Pas Cap! :
* les plus de 45 ans (séniors, donc) ne représentent que 19% des personnes ayant eu recours au bilan de compétences
* ces derniers cependant, sont 80,5% à avoir réalisé un bilan de compétences en vue de repenser leur parcours professionnel très justement à cause de leur séniorité
“Il est fort à parier que la population dite sénior va recourir de plus en plus au bilan
de compétences. Il y certes une contrainte économique qui pousse à sonder ses
compétences et sa juste place mais aussi une réelle opportunité à saisir. Lorsque
l’horloge professionnelle se met en mode “pré-retraite”, il est surtout question de
vouloir faire quelque chose qui nous plait vraiment pour son dernier cycle professionnel et plus seulement être manager pour le titre, par exemple. Le mindset est totalement différent et le bilan de compétences leur permet de se créer un modèle sur-mesure en lien avec leurs dernières aspirations professionnelles.” ajoute Yves Trocheris.
Quand on parle de bilan de compétences (qui demande du temps, un investissement financier et de l’engagement), on veut surtout comprendre ce que ça change, quel est son impact direct. Même s’il n’est pas question de “radicaliser” le changement.
* 73,7% des répondant affirment que le bilan de compétences a eu un impact sur leur situation professionnelle
* cet impact est rapide et clair : 36,2% immédiat, 36,8% à 6 mois et 29,9% à plus d’un an
* pour 43% le changement a été assez radical, avec un changement de métier et 31% un changement de secteur. 20,6% des sondés ont décidé de changer de statut
* le changement passe aussi par l’évolution : ils sont 17,5% à avoir évolué professionnellement et 7,5% à avoir évolué d’un point de vue salarial
* *mais surtout… les sondés évoquent de bien être, la quête de sens et l’alignement * : 73,1% une meilleure connaissance de moi-même, 42,4% épanouissement et quête de sens assouvie, 33,9% meilleur équilibre vie pro/perso
“Lorsque l’on débute un bilan de compétences, nous échangeons souvent sur ce
qu’est le sens. Pouvoir définir ce qui apporte du sens pour soi est essentiel pour
permettre un impact au bilan de compétences. Pour certains il s’agit de gagner plus,
de travailler moins ou plus, de faire un travail utile, de participer au changement,
de travailler de n’importe où… et être aligné avec son sens dans son job est ce qui
permet l’épanouissement et ce, quel que soit son âge ou son ancienneté.” précise
Yves Trocheris.
Méthodologie Étude déclarative en ligne du 19 janvier au 29 février 2023 sur une base de 3000 personnes ayant finalisé un bilan de compétences auprès de Même Pas Cap! 668 réponses analysées. Tous les résultats sont disponibles ici.
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