Depuis quelque temps, vous n'êtes pas dans votre assiette. Vous remarquez que ce n'est pas un état passager mais bel et bien une situation qui perdure. En cause ? Votre travail. Vous y allez à reculons, vous passez votre journée à regarder l'heure et vous ne vous sentez plus à votre place dans votre entreprise. Une souffrance qui vous tire vers le bas mais qui n'est pas forcément une fatalité. Il est en effet possible de remédier à ce mal-être en menant différentes actions pour pouvoir de nouveau vous sentir mieux à votre travail. On vous explique comment.
La souffrance au travail s'exprime différemment selon les individus. Alors que certains développent des manifestations physiques, d'autres manifestent leur mal-être par un brusque changement d'humeur ou bien par des signes qui montrent un réel désengagement par rapport à leur travail. Il se peut aussi qu'une personne accumule plusieurs symptômes, à la fois physiques et émotionnels.
Ainsi, certains signes sont très révélateurs du mal-être au travail et sont censés mettre la puce à l'oreille. Citons par exemple la perte d'appétit, les maux de tête, l'insomnie, l'irritabilité ou l'épuisement physique et/ou émotionnel. Dans le cadre du travail, cet état se définit par un manque de concentration, une baisse de motivation, un enfermement sur soi-même, un absentéisme de plus en plus récurrent…
L'un de ces signaux vous parle ? Un collègue ou un proche vous alerte sur votre comportement loin d'être habituel ? Dès les premiers signes, réagissez pour éviter que la situation n'empire davantage et aggrave votre état. Pour ce faire, il faut identifier les raisons et agir en conséquence.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de votre mal-être au travail. Votre emploi en lui-même ou bien votre environnement professionnel, que ce soit vos collègues, votre manager ou encore votre hiérarchie.
Concernant votre travail, quelle est l'origine de votre mal-être ? Avez-vous décelé une perte de sens dans vos tâches quotidiennes, communément appelé le brown-out
? Peut-être faites-vous face à trop de pression ou de travail vous conduisant petit à petit vers le burn-out ? Ou au contraire, une sous-charge de travail provoque chez vous un ennui profond et
le bore-out vous guette indubitablement. Ces trois maux ne sont pas les seules raisons expliquant la souffrance au travail. Un problème d'organisation, le manque de compétences ou de reconnaissance dans son travail, la perte de confiance en soi font également partie des facteurs du mal-être. Sans compter que des problèmes personnels peuvent aussi avoir un réel impact au quotidien.
Si votre travail en lui-même n'est pas source de mal-être, peut-être faut-il regarder dans votre environnement professionnel ? Une relation conflictuelle avec un ou plusieurs collègues, un manque de communication avec votre manager, un harcèlement moral ou physique qui vous tétanise.
Quelle que soit l'origine de votre mal-être, dès que vous en percevez les signes ou qu'un tiers attire votre attention dessus, réagissez immédiatement. Car, oui, il est tout à fait possible de remédier à la situation grâce à des actions concrètes.
Quand on se sent mal, peu importe la raison, l'important est d'en parler à quelqu'un. Ce quelqu'un est une personne en qui vous avez toute confiance, à qui vous pourrez vous confier sans retenue. Cela peut être un proche qui, avec une vision objective, vous conseillera pour faire face à votre mal-être au travail. Cela peut également être un collègue qui, ayant un pied dans l'entreprise, pourra vous aider à débloquer la situation.
Pour contrer votre malaise au travail, il est nécessaire de prendre du recul afin d'évaluer le degré de votre souffrance. Prenez quelques jours pour vous, pour souffler, pour déterminer ce qui ne va pas, vérifier que c'est bien un mal-être réel et non passager… Lorsque vous êtes au travail, garder vos distances avec les collaborateurs qui ne manquent de vous faire des remarques sur tout et n'importe quoi ou qui vous mettent une pression non justifiée.
Se confier à un tiers ou prendre du recul ne suffit pas systématiquement à faire face à sa souffrance professionnelle, notamment si vous avez mis du temps à réagir. Votre mal-être est alors profondément ancré et seul un professionnel est à même de vous aider. Première solution, exposer votre problème auprès des représentants du personnel. Avec un rôle de conseiller et de médiateur, ils interviendront pour trouver une issue le plus rapidement possible.
Autre possibilité, prendre rendez-vous avec la médecine du travail. Parlez ouvertement au médecin qui vous recevra. Ce dernier prendra ensuite les mesures nécessaires en contactant les ressources humaines mais sans vous mentionner personnellement. En effet, comme tout médecin, il est soumis au secret médical. Mais avec les éléments que vous lui aurez fournis, il pourra faire évoluer les choses.
Si vous êtes dans un état physique et émotionnel fragile, vous êtes en droit de demander un arrêt de travail à votre médecin traitant. Un temps propice pour vous reposer et éventuellement consulter un psychologue pour vous aider à évacuer votre mal-être dû au travail.
Vous voilà désormais mieux dans votre tête et votre corps et vous êtes apte à retourner travailler. Première option, reprendre votre place à votre poste initial mais avec des aménagements. Diversification des tâches, aménagement d'un espace spécifique, interactions réduites avec certains collègues, telles sont les dispositions possibles pour un retour dans de bonnes conditions.
Deuxième option, le changement de poste ou la mutation. Votre mal-être est encore présent mais vous n'envisagez pas de retravailler avec la même équipe. Votre direction vous propose donc, avec votre accord, de changer de service voire de vous muter dans l'une de ses succursales. Deux solutions pour vous aider à reprendre confiance en vous progressivement.
Votre mal-être est trop profond et en aucun cas vous concevez de retravailler dans votre entreprise. Mais alors, que faire pour rebondir au plus vite ?
Si vous souhaitez quitter votre entreprise le plus tôt possible, misez sur la démission. Vous pouvez même négocier le préavis avec votre employeur et ainsi vous libérer plus rapidement.
Si vous êtes en bons termes avec votre entreprise, pourquoi ne pas demander une rupture conventionnelle ? Cela vous permettra de percevoir notamment des indemnités chômage si vous n'êtes pas encore certain de la nouvelle direction que vous souhaitez donner à votre carrière.
La souffrance générée par votre environnement de travail est telle, qu'il est impossible pour vous de reprendre votre activité. Un problème physique ou émotionnel, attesté par un médecin, vous empêche de travailler dans de bonnes conditions. Dans ce cas, votre employeur peut prononcer un
licenciement pour inaptitude.
Le mal-être au travail intervient souvent comme un déclencheur. Un déclic pour exercer un nouveau métier, plus proche de ses valeurs et loin des tourments que vous avez vécus. Il ne vous reste plus qu'à vous former et acquérir de nouvelles compétences. C'est là qu'intervient la reconversion professionnelle. Grâce aux divers dispositifs existants pour la formation continue, vous pouvez obtenir des aides pour financer votre projet. Sachez que Même Pas Cap ! vous accompagne dans votre démarche. N'hésitez pas à nous contacter !
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