Depuis quelque temps vous êtes débordé(e) et ne comptez plus vos heures. Le constat est clair : vous faites face à une surcharge de travail et une journée ne suffit pas pour accomplir toutes vos tâches. Vous accumulez de la fatigue, êtes à fleur de peau et avez peine à atteindre vos objectifs. Pourtant, il vous est inconcevable de ne pas venir à bout de ce qui vous incombe. Pour éviter d’aggraver la situation, voici plusieurs moyens pour retrouver pallier cette charge supplémentaire et retrouver une certaine qualité de vie au travail.
La surcharge de travail se traduit par une quantité de travail supérieure à d’habitude et qui ne peut être accomplie sans altérer le mental et/ou le physique d’une personne. Elle peut être temporaire ou s’étaler sur une durée plus longue et dépendre de plusieurs raisons.
Tout le monde peut faire face, un jour ou l’autre, à une surcharge de travail. Cette dernière ne fait pas de distinction entre les diverses catégories de travailleurs ni entre les différents secteurs d’activité. Toutes les tranches d’âges et tous les niveaux d’études sont également concernés.
Une surcharge de travail n’est pas sans conséquences. En effet, travailler plus que le corps et le mental n’en sont capables entraîne indubitablement des problèmes de santé. Fatigue, manque de concentration, sentiment d’échec, perte de confiance en soi, voilà l’état dans lequel se retrouvent celles et ceux qui font face à cette situation. Tous ces maux empêchent d’accomplir ses tâches correctement et font que l’on travaille encore plus, mais sans efficacité.
Le risque le plus important découlant d’une charge de travail avérée est le burn-out ou syndrome d’épuisement professionnel. Celui-ci se caractérise par une importante dépression qui ne permet plus de travailler et qui finit généralement par un arrêt de travail de plusieurs semaines voire de plusieurs mois. Il faut savoir qu’aujourd’hui le burn-out est une maladie professionnelle reconnue, car il a une réelle incidence sur la vie professionnelle et la vie personnelle.
Heureusement, il existe des signes qui permettent de détecter un cas de burn-out. Ils sont aussi bien physiques que psychiques. Fatigue importante, niveau de stress puissance 1 000, irritabilité, douleurs articulaires, maux de ventre, insomnie, perte d’appétit… font partie des symptômes de l’épuisement professionnel. Si l’un de ces signes vous parle, alors il faut réagir le plus tôt possible avant de tomber en dépression. En plus d’un éventuel soutien psychologique, découvrons les moyens pour anticiper et ainsi faire face à la surcharge de travail.
Lorsque l’on a le nez dans le guidon, on manque cruellement de recul. Pourtant, ce dernier est certainement le meilleur moyen pour avoir une vue d’ensemble objective sur son travail et ainsi mettre le doigt sur ce qui ne va pas.
Comme précisé dans le paragraphe précédent, il existe diverses raisons à l’origine d’une surcharge de travail. Citons bien évidemment une quantité de travail à réaliser bien plus importante qu’à l’accoutumée, mais aussi une gestion du temps de travail à revoir, un problème d’organisation personnel ou propre à l’entreprise, des erreurs vous incombant et qui impactent votre quotidien.
Dès lors que vous aurez repéré le point qui vous fait défaut (ou plusieurs points d’ailleurs), vous n’avez plus qu’à mettre en place les actions nécessaires pour faire face à la surcharge de travail.
Avant toute chose, il est essentiel de vous focaliser sur vos tâches à accomplir. Prenez le temps de les quantifier pour connaître le volume réel de ce que vous allez devoir faire. N’oubliez pas, chaque personne est différente et n’abat pas la même chose dans une journée. Déterminez donc bien ce que VOUS êtes capable de réaliser selon vos capacités.
Ensuite, passez à l’étape suivante, à savoir gérer les priorités. À ce stade, il s’agit de distinguer les tâches urgentes des tâches secondaires. De cette façon, vous aurez beaucoup moins de pression sur les épaules, car vous saurez ce que vous devez faire en premier.
Pour atteindre vos objectifs en temps et en heure, rien ne vaut une bonne organisation de travail. Selon la quantité de travail que vous avez à accomplir, il est judicieux de fixer des échéances pour chacune de vos tâches. Mettre en place des dealines est un bon moyen pour éviter une surcharge de travail, car vous avez une vue globale (et concrète) sur ce qui vous attend.
! Info importante ! : il est impossible d’avoir la même concentration et productivité tout au long de la journée. Demandez-vous quel est votre moment le plus prolifique et organisez votre journée en fonction.
Si vous êtes débordé, ce n’est vraiment pas le moment d’accepter d’autres tâches. Si la demande provient de votre responsable, expliquez-lui que ce n’est pas possible en raison du nombre d’heures supplémentaires qu’il vous reste à faire pour terminer ce que vous avez déjà en cours. Faites-lui comprendre que vous gérez d’abord vos priorités.
Si la demande vient de l’un de vos collègues, osez dire non. Peut-être que vous avez l’habitude de donner un coup de main, mais là, c’est une nouvelle source de stress qui vous attend. Vous frisez déjà l’épuisement professionnel, ce n’est pas judicieux d’ajouter encore du travail, ce qui pourrait engendrer un problème de santé physique et psychologique.
Faire face à une surcharge de travail peut être ponctuel. Chaque entreprise a ses périodes de rush et il n’est pas rare que les collaborateurs fassent des heures supplémentaires pour atteindre leurs objectifs. Si vous estimez que vos tâches ne pourront pas être réalisées en temps et en heure, demandez une aide ponctuelle. Par exemple un collègue d’un autre service ou bien quelqu’un de l’extérieur pour alléger votre charge mentale.
Pour certains, l’open space n’est pas compatible avec concentration et productivité en raison du bruit et des passages incessants. Pour éviter de vous laisser déborder, isolez-vous dans un bureau le temps qu’il faudra pour accomplir vos tâches les plus importantes. Vous ressentirez beaucoup moins de stress.
Dernier point essentiel pour faire face à une surcharge de travail : apprendre à se déconnecter de son travail ! Il en va de votre santé, mais c’est aussi dans le but de préserver votre vie personnelle. Après une journée harassante, il est certain que votre tête et votre corps se mettront automatiquement au repos. Inutile de faire des prolongations. Et puis de toute façon votre efficacité sera bien moindre et vous risqueriez de commettre des erreurs. Une fois chez vous, coupez toute source professionnelle (ordinateur, téléphone…).
De même, sur votre lieu de travail, accordez-vous de vraies pauses. Évitez de manger devant votre ordinateur, même si votre déjeuner est plus court que d’habitude. Prenez le temps de recharger les batteries.
Si votre métier vous occasionne un stress professionnel au quotidien et altère votre santé, peut-être est-il temps de songer à changer ? La reconversion est souvent une issue plus que nécessaire pour éviter d’être confronté au syndrome de l’épuisement professionnel. Avant de vous lancer à la recherche d’un nouvel emploi, effectuez un bilan de compétences pour faire la lumière sur vos atouts et vos forces. Cette démarche sera d’autant plus bénéfique qu’elle vous redonnera confiance en vous. Se sous-estimer est souvent l’une des conséquences du burn-out. Grâce au bilan, vous prenez pleinement conscience de ce que vous êtes capable de faire et d’entreprendre.
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